Chaque citoyen doit prendre sa décision en conscience, c'est-à-dire en pleine connaissance de la procédure. Aussi, ceux qui n'ont pas accès à internet doivent pouvoir se rendre dans leur mairie pour signer la pétition.
Une campagne d'information doit être déployée. Vous avez su le faire à l'occasion du grand débat, dont la facture s'élève à 12 millions d'euros. « C'est le coût de la démocratie ! » avait déclaré le ministre Lecornu. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ?
Pour le grand débat national, le Président de la République avait adressé une lettre à tous les Français, diffusée dans la presse écrite et sur les réseaux sociaux. Il a occupé des heures de direct sur les chaînes d'informations en continu, et s'est rendu aux quatre coins de la France. Cette fois-ci, qu'allez-vous demander à l'ensemble des médias, à commencer par le service public d'information ? Allez-vous susciter des débats télévisés et à travers le pays ? Il n'appartient pas seulement aux militants de l'opposition de faire vivre la démocratie, même s'ils le font.
D'ores et déjà, beaucoup d'initiatives citoyennes fleurissent, et je remercie les initiateurs du site signons. fr qui les répertorie. Des meetings sont prévus, notamment en Seine-Saint-Denis. Monsieur le ministre, je ne quémande aucune faveur, mais je souhaite que ce nouveau droit soit bien connu de tous. Pour l'instant, le compte n'y est pas. Que comptez-vous faire ?