Le bilan de la catastrophe est dramatique. De nombreux bâtiments ont subi d'importants dégâts – des bâtiments publics et communaux, notamment des écoles, qui ne pourront rouvrir dans l'immédiat, mais aussi des bâtiments agricoles et de nombreuses serres.
Les agriculteurs ont, en effet, particulièrement souffert de cet orage. La plupart d'entre eux ne sont pas assurés, faute d'avoir pu payer les primes d'assurance, dont les tarifs ne cessent d'augmenter. Ils ont perdu leurs récoltes. De nombreux arbres fruitiers ont été endommagés, ce qui aura de graves conséquences pour la pérennité de leur activité. Nos agriculteurs sont les poumons de nos territoires, mais ils étouffent. Ils ont donc besoin que nous leur venions en aide.
M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation a affirmé qu'aucun agriculteur ne mettrait la clé sous la porte et qu'à ce phénomène exceptionnel devaient correspondre des mesures exceptionnelles de l'État.