J'ai mon opinion ; vous avez la vôtre.
Dommage, car ces promesses étaient pleines de bon sens.
Permettez-moi, monsieur le secrétaire d'État, de revenir sur la petite phrase par laquelle vous aviez conclu votre réponse en janvier dernier. Vous vous étonniez que notre groupe suggère une diminution du nombre des agences d'État et soutienne, dans le même temps, la proposition de loi de notre collègue Pierre Morel-À-L'Huissier tendant à créer un Haut conseil chargé d'un audit général sur l'utilisation des fonds publics. Les règles des questions au Gouvernement m'ayant interdit de vous répondre, je profite de l'occasion qui m'est donnée aujourd'hui pour le faire.
Rationaliser les agences ne veut pas dire tout supprimer, mais plutôt redéfinir des priorités. Ce Haut conseil aurait précisément pour mission, une fois pour toutes, de nous éclairer efficacement sur les destinations des différents fonds et les sommes allouées à chaque programme et objectif, et de déterminer ainsi leur opportunité et leur efficacité. Dès lors, il me semble, en effet, prioritaire de le créer !
Il ne faut plus avoir peur de prendre le taureau par les cornes, monsieur le secrétaire d'État. Il faut se doter enfin d'outils efficaces pour suivre régulièrement la manière dont l'argent public est utilisé, notamment par nos agences publiques, et pour permettre une rationalisation de ces agences et renforcer la pertinence de celles qui seront retenues.
C'est tout l'objet de la proposition de résolution de Lise Magnier et du groupe UDI-I. L'adopter, c'est faire montre de transparence tant vis-à-vis des législateurs que nous sommes que vis-à-vis de nos concitoyens.