Madame la secrétaire d'État, en vous écoutant, on se dit que l'on est passé de la politique du « en même temps » à la politique du zigzag permanent.
Regardons les choses en face. Pour ce qui est de la CSG, vous avez dans un premier temps, dans le cadre d'un projet de loi de finances, décidé de l'augmenter ; vous êtes ensuite revenus sur cette mesure, partiellement d'abord, puis jusqu'à un seuil fixé à 2 000 euros pour un retraité – sauf que, comme l'a très bien noté mon collègue Julien Dive, un couple touchant plus de 2 800 euros sera encore concerné par cette hausse.
Vous ne voulez pas voir votre erreur originelle, qui a consisté à ne pas vouloir maîtriser les dépenses publiques. Si vous ne pouvez pas baisser les impôts aujourd'hui, c'est parce que vous avez laissé filer la dette et le déficit de la France. Voilà la réalité ! C'est là toute la différence entre nous. Nous, Les Républicains, nous considérons que la baisse des impôts ne pourra être obtenue que grâce à une réduction de la dépense publique. Avec vous, en revanche, la France a le déficit public le plus élevé de la zone euro et une dépense publique qui ne cesse d'augmenter.