Intervention de François Jolivet

Réunion du mercredi 29 mai 2019 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

Lorsque le législateur a autorisé les collectivités territoriales à créer des sociétés d'économie mixte, le premier argument qui présidait à l'explication de ce projet était qu'il appartient aux collectivités territoriales, liées par le statut de la fonction publique, de s'attacher les services de personnels compétents et spécialisés – je laisse au législateur de l'époque la responsabilité de ses propos. Seconde raison : l'ampleur des projets fait que les budgets des collectivités territoriales ne peuvent porter seuls ces opérations. On a imaginé une association de collectivités territoriales au sein du capital, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il y avait aussi l'idée de débudgétiser.

Les deux critères qui ont présidé à cela étaient débudgétisation et recrutement. Le recrutement, avec la loi modifiant le statut des trois fonctions publiques, semble évoluer. La comptabilité publique, par ailleurs, a énormément évolué, avec la possibilité de faire des budgets annexes, y compris pour des services industriels et commerciaux. En dehors de SEMOP, quel est le destin des SEM et des SPL ? Que pourrait faire une SEM bien mieux qu'une collectivité territoriale en régie directe ?

Quel est le montant débudgétisé par les collectivités territoriales qui devrait être réintégré si SEM et SPL étaient amenées à disparaître ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.