Nous vivons un moment important et il n'y a pas de place pour la polémique dans ce genre de débat – je le dis comme je le pense, Monsieur le ministre d'État. L'expression utilisée ici est celle de « crise ». Or la crise survient à partir du moment où l'on ne s'est pas engagé dans un processus permettant de l'éviter. Nous voulons, à travers ce texte, déclarer l'urgence écologique. Personne ne reste éternellement au pouvoir : demain, peut-être, d'autres iront beaucoup plus loin que vous. Quoi qu'il en soit, il faut avoir la lucidité de faire cette déclaration, pour nous conformer aux exigences du GIEC. En même temps, il faut être conscients de la complexité de la situation et avoir le courage de mettre en oeuvre des dispositions extrêmement fortes pour atteindre l'objectif. Nous devons donc nous réjouir de ces amendements et sous-amendements, d'autant plus qu'ils émanent de tous les groupes : c'est un moment important. Toutefois, nous devrons nous efforcer, par la suite, d'être à la hauteur.