Une nouvelle stratégie en faveur de l'égalité des sexes va s'appliquer à partir de 2020. C'est un formidable vecteur que nous ne pouvons pas ignorer. On sait que la vie professionnelle est l'un des principaux creusets des inégalités entre les femmes et les hommes. En proclamant l'égalité des sexes, grande cause du quinquennat, le Président de la République a engagé la France dans une stratégie ambitieuse, qui mobilise tout le Gouvernement et qui produit ses premiers résultats. Au niveau européen, les champs d'action sont multiples : la rémunération, les qualifications, mais aussi la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. En effet, une vie professionnelle épanouie a des répercussions directes sur la vie familiale et vice-versa. À ce sujet, l'harmonisation européenne des politiques familiales, notamment des congés parentaux, sera l'une des questions à traiter dans les années à venir. La France s'était opposée au projet de directive sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée présenté par la Commission européenne en avril 2017, et Mme Marianne Thyssen, Commissaire à l'emploi, aux affaires sociales et à l'insertion avait dit regretter que la proposition de la Commission ait été « diluée ». Quelle est la position française sur la future stratégie en faveur de l'égalité des sexes et quels progrès peut-on espérer ?