Monsieur le ministre, quel serait d'après vous le niveau de crédits nécessaires pour assurer un entretien satisfaisant de l'ensemble des cathédrales ?
Les crédits d'entretien et de restauration des monuments historiques ont pu être exécutés correctement cette année grâce au dégel de la réserve de précaution. Cela est dû à l'incidence de la polémique autour de la fiscalité du loto du patrimoine mais ce n'est pas un élément structurant pour l'avenir – ce n'est pas parce qu'il y a eu du soleil une année qu'il y en aura les années suivantes. Comment comptez-vous procéder à l'avenir ?
La plupart des communes participant à l'expérimentation autour des villes patrimoniales sont intégrées au programme « Action Coeur de ville ». Comment le ministère veille-t-il à la préservation de la spécificité patrimoniale des villes concernées dans ce cadre ?
Il y a beaucoup d'opérateurs puissants et de notoriété internationale dans ce secteur. Quelles sont leurs marges de manoeuvre, notamment en termes de recettes commerciales ? Quelles sont les orientations du ministère en matière de tarification ?
Enfin, comment comptez-vous réconcilier les architectes des Bâtiments de France avec les élus locaux ? Nous savons qu'il y a beaucoup de polémiques et de mésententes sur le terrain.