Au nom de La République en Marche, je tiens tout d'abord à rappeler notre plein soutien à la politique culturelle menée par le ministère de la culture. Cette politique fait exemple dans le monde entier, vous l'avez dit, monsieur le ministre, et j'ai moi-même eu l'occasion de le constater lorsque j'oeuvrais pour les relations diplomatiques de ce beau ministère. Le CNC prend toute sa part, bien évidemment, dans cette politique culturelle. Nous devons beaucoup au professionnalisme de ses équipes dans le succès des négociations que nous avons conduites ces dernières années, notamment sur les directives relatives au droit d'auteur, aux services de médias audiovisuels ou à la portabilité.
Je pense qu'une des réponses aux nombreux maux que connaît notre société doit se trouver dans l'exigence d'une politique culturelle forte et ambitieuse, et dans une politique très volontariste pour maintenir la diversité culturelle. À cet égard, je rappelle que les positions des rapporteurs spéciaux, qui agissent en toute indépendance, notamment en ce qui concerne le CNC, ne constituent pas, à ce stade, celles du groupe.
Ma question porte plus spécifiquement sur la proximité. Rétablir de la proximité, c'était, avant votre arrivée, l'un des objectifs de Françoise Nyssen, avec la lutte contre les déserts culturels et le plan « Culture près de chez vous ». L'égalité réelle des Français face aux services publics culturels est une valeur essentielle pour le groupe La République en Marche. Monsieur le ministre, la généralisation des contrats d'objectifs et de performance (COP) est plus qu'encouragée par la Cour des comptes, notamment. Dans quelle mesure ces outils contractuels ont-ils permis de diffuser l'idée selon laquelle il est nécessaire de recréer de la proximité et de territorialiser l'action publique culturelle en 2018 ? Pourriez-vous retracer les résultats tangibles des COP, envisagés comme des leviers de changement de nos opérateurs dans les territoires ?