Cet amendement propose de revenir sur le report de la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique français de 2025 à 2035.
Je ne reviendrai pas sur le fait que nous considérons l'énergie nucléaire comme une technologie archaïque, qui fait prendre à la France un retard considérable dans le domaine des énergies renouvelables. Je ferai seulement remarquer au président de la commission et au ministre d'État que beaucoup de nos amendements ont été refusés, alors que certains d'entre eux, particulièrement importants, résultent des travaux de la commission d'enquête sur la sécurité du nucléaire.
Que l'on soit pour ou contre cette forme d'énergie, parler des conditions de travail inquiétantes des sous-traitants, qui effectuent 80 % de la maintenance, n'est pas vain. Il faut limiter le recours à la sous-traitance et établir une convention collective qui n'existe pas aujourd'hui.
C'est pourquoi j'insiste sur cette question qui est, et va, devenir de plus en plus urgente.