J'ai bien compris la pente prise par ce texte, qui prévoit une prolongation massive du nucléaire à travers une stratégie industrielle – vous parliez à l'instant de RTE, Monsieur le ministre d'État – tournée vers l'export.
Cet amendement alerte sur le fait, qu'en 2035, 44 réacteurs seront encore en service et atteindront l'âge moyen de fonctionnement de 49,3 ans, et que 10 réacteurs dépasseront les 50 ans. Nous ne pouvons pas continuer à agir de manière aveugle en prolongeant ad vitam aeternam les centrales ; nous proposons donc de limiter leur durée de vie à 40 ans, je rappelle que les centrales étaient au départ construites pour durer 30 ans.