Je confirme à M. Besson-Moreau ce que j'ai indiqué hier ; nous n'avons pas adopté une programmation pluriannuelle de l'énergie, quels que soient les secteurs concernés, fondée sur des ruptures technologiques que nous ne connaissions pas. Mais pour ce qui concerne les agrocarburants – appellation qui a ma préférence – ils sont déjà soutenus par la France et l'Union européenne, puisqu'il existe des obligations d'incorporation de 10 % minimum : d'où l'appellation E10. La même chose pourrait être envisagée pour le gaz, ce qui pour l'instant n'est pas le cas.
La filière est d'ailleurs en extension, particulièrement depuis l'année dernière : la consommation de E85 a beaucoup augmenté et un grand nombre de Français se sont équipés du boîtier d'adaptation destiné aux véhicules existants. C'est là que réside le débouché majeur ; il n'y a pas lieu d'imposer une contrainte supplémentaire qui pèserait sur les véhicules hybrides essence-électrique.