Nous observons aujourd'hui une croissance exponentielle des besoins énergétiques mondiaux ; le développement des énergies renouvelables est une nécessité, mais à l'heure actuelle, les énergies solaire et éolienne ne peuvent pas couvrir nos besoins, particulièrement à l'heure où nous cherchons à développer les véhicules électriques.
Nous devons donc identifier et développer de nouvelles sources d'énergie, c'est pourquoi je souhaiterais appeler votre attention sur une source d'énergie étonnamment méconnue, le thorium, et plus précisément sur son utilisation dans des réacteurs nucléaires à sels fondus.
Je me suis intéressé à cette technologie en lisant un article de Daniel Heuer, chercheur au CNRS, qui l'a décrit comme une énergie nucléaire plus propre et moins dangereuse. Selon lui, ce procédé serait d'autant plus intéressant que le thorium est présent en grande quantité en France, et que l'on pourrait ainsi s'alimenter pendant des siècles ; le potentiel de cette technologie justifierait que l'on s'y intéresse de près.
À l'heure actuelle, la recherche n'est pas suffisamment mature pour pouvoir établir les vertus du thorium avec certitude, c'est précisément la raison pour laquelle cet amendement veut attirer votre attention sur le sujet, et encourager un renforcement de la recherche.