L'État ayant clairement annoncé son intention de fermer les quatre centrales à charbon, et M. le rapporteur ayant indiqué que des mesures d'accompagnement des quatre sites seraient prises dans les six mois suivant la promulgation de la loi, il semble important d'inscrire dans la loi que l'État et les collectivités accompagneront les sites, à la fois dans les processus de transition industrielle et dans les reclassements.
Comme l'a très justement souligné Julien Aubert tout à l'heure, les métiers que pourront exercer les personnels embauchés dans le cadre des projets ayant vocation à remplacer les sites fermés ne seront certainement pas les mêmes que ceux qu'exercent actuellement les personnels des centrales à charbon. Or la formation dont ces personnels vont avoir besoin relève de la compétence des collectivités territoriales, notamment de la région, ce qui justifie que l'on indique expressément dans la loi que les mesures d'accompagnement devront être prises non seulement par l'État, mais aussi par les collectivités.