Je siège au Conseil de l'Europe, qui est à Strasbourg, qui l'a toujours été, et qui le restera. Y siège également la Cour européenne des droits de l'homme. S'agissant du Conseil de l'Europe, et on l'espère avec le nouveau secrétaire général, on souhaite avoir des partenariats plus fort avec le Parlement européen. Bien souvent, lorsqu'il y a des résolutions et des recommandations, notamment la Charte sociale ou sur les droits humains, l'Union européenne s'en inspire.
S'agissant des dessertes et des transports, il faut noter que sur les 47 pays membres du Conseil de l'Europe, il n'y en a pas un qui ne dit qu'il est problématique de venir à Strasbourg, même quand ils sont éloignés géographiquement comme l'Azerbaïdjan, l'Arménie, l'Ukraine. Il s'agit donc d'une question d'envie, de volonté.
Troisième point sur la francophonie. Au Conseil de l'Europe, il y a deux langues de travail : l'anglais et le français. Tant que nous serons à Strasbourg, nous savons que le français gardera cette valeur et cette puissance de langue diplomatique. Il serait donc idéal que l'on garde le Parlement européen à Strasbourg. Sans parler de l'argument historique et du devoir de mémoire.