J'avais déjà entendu de la part de certains services la difficulté de cohabiter, mais tout ça ne résiste pas à l'analyse. Il est sûr qu'il est plus simple qu'il n'y ait personne et que les locaux du Parlement à Strasbourg soient vides. Mais l'idée que Strasbourg rayonne, avec des colloques universitaires, et que, comme je l'avais proposé dans mon rapport au Premier ministre, tous les collégiens et lycéens de la zone frontalière franco-allemande participent à un débat d'une journée dans l'enceinte parlementaire, aurait du sens. Cela marquerait ces populations et incarnerait la démocratie européenne.
Je pense que notre rôle de politique c'est d'essayer de passer outre les difficultés que l'administration peut mettre en avant. Il est fondamental que cet équipement soit ouvert à des évènements qui font rayonner l'Europe.