Monsieur le député, je reprendrai quelques-unes des nombreuses questions que vous avez posées.
Avant tout, je m'inscris évidemment en faux contre les propos que vous avez tenus : les droits des partenaires sociaux et des parlementaires ne sont nullement déniés. Je vous rappelle qu'en vertu de la loi, votée dans cet hémicycle, les partenaires sociaux définissent les règles de l'assurance chômage ; s'ils ne parviennent pas à un accord, c'est à l'État de prendre ses responsabilités. C'est ce que nous faisons, dans le respect scrupuleux de la loi, puisque les négociations engagées par les partenaires sociaux depuis cinq mois n'ont pu aboutir.