Dans votre question, je vois deux aspects.
Le premier, c'est une déclaration d'amour à l'industrie. Je la partage, pour de nombreuses raisons, qui tiennent à la commune où j'ai vécu et où j'ai été élu, à certains de mes choix professionnels, au fait aussi que, comme vous et comme beaucoup d'autres qui siègent sur ces bancs, je suis convaincu qu'une partie de la puissance et de la souveraineté d'un État résident dans sa capacité à produire, donc dans une industrie forte, innovante, propre, ambitieuse. Je suis intimement convaincu qu'un pays doit avoir des usines. Vous vous souvenez peut-être, monsieur le député, qu'il fut une époque, pas si lointaine, où l'on pensait que peut-être un pays pourrait garantir sa souveraineté sans disposer de la moindre usine. Je n'en crois rien.