Le second volet de votre question porte sur le cas de General Electric. Les ventes de turbines à gaz ont décru partout dans le monde : la transition écologique commence probablement à produire ses effets, ce qui montre que nous devons adapter nos appareils industriels. Pour les salariés de General Electric, c'est une mauvaise nouvelle, une terrible nouvelle, et vous avez relayé leur colère et leurs inquiétudes ; je les ai entendues dans votre question, et je les partage.
Notre objectif est de faire évoluer le plan proposé par General Electric, qui doit entendre les salariés et accepter de limiter au maximum les réductions d'emploi contraintes. Les fonds qui sont à disposition – et notamment les 50 millions d'euros récupérés par l'État – doivent être utilisés pour adapter l'outil industriel et pour déclencher aussi rapidement que possible des projets d'investissements visant à transformer l'usine pour développer des emplois dans des secteurs porteurs, comme l'aéronautique.
Cette transition est indispensable, et nous l'accompagnerons. Nous défendrons l'industrie française, car c'est un actif précieux auquel vous, l'ensemble des députés assis sur ces bancs et moi-même sommes attachés.