Ma question, à laquelle j'associe ma collègue, Stéphanie Rist, députée du Loiret, s'adresse à M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.
Depuis le début de la semaine, la France connaît un épisode caniculaire d'une intensité rare. Le pic maximal de cet épisode est prévu pour demain, jeudi 27 juin, date à laquelle l'examen sanctionnant le diplôme national du brevet devait commencer.
En ma qualité d'enseignante-chercheure dans le sud de la France, j'ai malheureusement vu de trop nombreux étudiants subir un malaise durant un examen du fait de la chaleur.
Le brevet est le premier diplôme national auquel nos jeunes prétendent, le premier saut dans l'inconnu. En tant que mère, cette fois, j'ai pu observer des bâtis vétustes, des stores dégradés ou absents dans des collèges, laissant craindre des températures atteignant des sommets dans les espaces d'examen. Dans ces conditions, en tant que députée, je ne peux que saluer la décision que vous avez prise, de reporter l'examen du brevet.
Cette décision courageuse a nécessité la mobilisation de nombreuses personnes, que je veux saluer : les enseignants tout d'abord qui ont préparé nos jeunes à cet examen ; les personnels, ensuite, qui ont permis, sur un plan plus pratique, d'informer de ce changement dans des délais très courts et d'envoyer leur nouvelle convocation aux 800 000 jeunes de troisième.