Il y a douze ans, en 2007, un gouvernement soutenu par une majorité de droite lançait un processus inédit, le Grenelle de l'environnement, en réunissant autour d'une même table tous les acteurs – ONG, élus locaux et nationaux, scientifiques – pouvant contribuer à ce que la France prenne enfin à bras-le-corps les défis de notre temps que sont les enjeux climatiques et écologiques. S'en est suivi un processus dont on peut saluer l'exemplarité, au cours duquel des objectifs ambitieux ont été fixés. Par exemple, on avait décidé que les énergies alternatives constitueraient, en 2020, 20 % du mix énergétique de la France. En 2019, un an avant l'échéance, cette part est de seulement 11 % : Vous conviendrez, monsieur le ministre, que l'objectif sera difficile à atteindre !
Quelques années plus tard, en 2015, un gouvernement soutenu par une majorité de gauche adoptait la loi LTECV, acronyme un peu sévère…