Nous avons gaspillé des dizaines de milliards d'euros dans le déploiement des énergies renouvelables, pour un impact sur les émissions de CO2 aléatoire, pour ne pas dire intermittent : alors que nous développons les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre baissent ou augmentent selon les années. Les seuls soutiens aux projets éoliens sur la période 2011-2028 coûteront à l'État entre 72 et 90 milliards d'euros.
L'heure est à la révision de nos priorités. Il est encore temps de se poser les bonnes questions et d'agir en conséquence : avons-nous le temps et l'argent de concentrer nos efforts sur une seule politique, à savoir le déploiement d'énergies renouvelables dont l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre est, au mieux, nul, ou considérons-nous au contraire qu'il serait préférable de consacrer cet argent à d'autres politiques, par exemple à la rénovation énergétique ? Plutôt que de financer à grands coups de milliards des projets éoliens qui font, d'ailleurs, bien souvent face à une contestation sociale importante et qui n'ont aucun effet positif sur la lutte contre le réchauffement climatique, changeons de politique ! Entendons-nous bien : cela ne veut pas dire qu'il faut arrêter tout développement de l'énergie éolienne.