Votre exemple a longtemps été l'Allemagne. Ce pays prévoit de réduire, d'ici à 2050, ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % à 59 % par rapport aux niveaux de 2005. François Hollande s'en était d'ailleurs inspiré. Mais malgré les centaines de milliards mis sur la table, les émissions sont toujours au même niveau. Der Spiegel a admis que le projet était en train de dérailler, et c'est toute l'opinion publique allemande qui est en train de prendre conscience que le fameux Energiewende qui nous a servi de modèle en 2014 est une aberration. La transition énergétique, oui ; la trahison énergétique, non !
Pour exposer mon troisième argument, je citerai Rudyard Kipling : « Les péchés que vous faites deux à deux, vous devez les payer un à un. »