En effet, historiquement, la France a su défendre et assurer un coût de l'énergie raisonnable.
Je regrette que l'on ne puisse pas parler d'hydroélectricité : ce n'est pas de la philosophie, ce n'est pas parler dans le vide, c'est tout simplement avoir conscience que l'hydroélectricité est la première source d'énergie verte dans notre pays et représente 12 % de la production électrique. L'hydroélectricité n'est pas qu'une source de production, car elle occupe une place majoritaire dans le refroidissement des centrales atomiques. La moitié de l'énergie électrique, prévue par votre texte de loi d'ici à 2035, doit être refroidie par de l'eau. Les barrages jouent un grand rôle dans ce processus. Avec l'hydroélectricité, on parle des écrêteurs de crues, de l'eau potable, de l'agriculture et du tourisme : il est dommage que nous ne puissions pas aborder ce sujet.
Nous ne pourrons pas non plus évoquer la géothermie, car nous attendons toujours la refonte du code minier, ni non plus les enjeux liés au biogaz et à la méthanisation, et à l'éolien.
Pour toutes ces raisons, nous souhaitons que vous apportiez des réponses, monsieur le ministre d'État, et que vous complétiez le texte.