On nous invite à débattre de l'installation de panneaux photovoltaïques sur les ombrières de parking, sur laquelle tous les partis politiques – donc tous les députés – sont peu ou prou d'accord, mais pas du mix énergétique retenu pour la France, qui exige de vrais choix politiques, parfois clivants. Quelle place pour le nucléaire, les centrales à gaz, l'éolien – terrestre ou maritime – , la méthanisation, la biomasse ? Nous n'en débattrons pas ici, ou très peu, ce qui est très regrettable.
Nous avons donc l'impression d'être placés devant le fait accompli des choix énergétiques du Gouvernement, ainsi que des coûts associés pour les finances publiques et de leurs conséquences pour nos territoires. Nous avons même l'impression de ne servir à rien sur ce qui est essentiel : on nous impose la programmation pluriannuelle de l'énergie telle que la veut le Gouvernement, et rien d'autre !
Tout juste avons-nous obtenu de haute lutte, contre l'avis de M. le rapporteur et avec un avis de sagesse du Gouvernement, l'inscription, dans les objectifs généraux de la politique énergétique, de l'encouragement et de l'augmentation de la production d'énergie l'hydroélectrique, sur proposition de notre collègue de la majorité, Mme Barbara Bessot Ballot !
Croyez-moi, chers collègues, il en faudra plus pour amener l'administration à revoir sa doctrine et ses dogmes sur le développement de la petite hydroélectricité, qui permettrait pourtant de produire de l'électricité renouvelable sur nos territoires – bon nombre de propriétaires de moulins ou de retenues d'eau y sont prêts !