Stimulé par la citation de François Mauriac par M. le rapporteur, j'irai chercher mes mots chez Péguy, cité par Bruno Latour dans une édifiante interview parue dans Le Monde le mois dernier. « L'apocalypse, c'est enthousiasmant », disait Bruno Latour. Il ajoutait : « Péguy avait compris ceci : le monde moderne nous prive de notre capacité d'engendrement, cette perte est une tragédie ». À la veille de la Première Guerre mondiale, Péguy avait déjà perçu ce risque vécu aujourd'hui par la génération qui vient, la génération « climat ». C'est une belle leçon qui nous est donnée aujourd'hui.
Nos collègues ont unanimement rappelé le défi qu'affronte aujourd'hui notre génération.
Je vais essayer d'exposer, de façon concrète et pragmatique, monsieur le président de la commission des affaires économiques,