Ou est-il préférable de créer une structure 100 % publique, distincte des autres activités mais qui resterait à l'intérieur du groupe EDF, ce qui mettrait fin aux renouvellements ?
Je m'étais engagé en commission à préciser nos positions. Je tenais donc à expliciter ces éléments à l'intention de M. Saddier et Mme Battistel.
Je remercie M. Duvergé, ainsi que d'autres députés du groupe MODEM, de leur soutien. Il souhaiterait que l'on étudie où se situe la véritable indépendance énergétique, qui consisterait à nous libérer de la dépendance au pétrole, au gaz et au charbon importés – la France importe encore 13,5 millions de tonnes de charbon par an et bien davantage de pétrole et de gaz. Je souscris tout à fait à cette demande. Comme l'a dit M. Wulfranc, non seulement ces importations déséquilibrent notre balance commerciale, mais elles sont très nuisibles au climat.
Nous partageons la volonté d'associer davantage le Parlement à ces sujets. Au cours de la discussion, des amendements permettront de progresser et de préciser les choses.
J'en viens à l'intervention de M. François-Michel Lambert pour le groupe Libertés et territoires. Je ne peux que souscrire à ce qu'il a dit sur l'importance de la rénovation énergétique. M. Lambert a soulevé le problème bien connu du fonctionnement des centrales nucléaires existantes, qui justifie que les actions soient programmées et ordonnées, comme nous le souhaitons. Je partage son avis sur les centrales à charbon et le soutien à l'éolien offshore.
J'apporterai néanmoins une précision sur un sujet qui concerne sa circonscription : sur la centrale de Gardanne, qui comprend une tranche au bois, des recours juridiques ont été déposés. En cas de rejet, il est évident que l'État respectera sa parole, quoi que l'on pense de la pertinence du projet. Notre politique ne tend plus à produire de l'électricité en utilisant des ressources de bois, que nous préférons dédier à la production de chaleur renouvelable. Mais, si les recours sont rejetés, le contrat signé pendant le précédent mandat sera respecté.
Quant à l'intervention de Mme Panot, je peine à y trouver quelques propositions. J'ai entendu que le CETA – Comprehensive Economic and Trade Agreement – était la fin du monde.
Le 03/07/2019 à 14:07, Laïc1 a dit :
"CETA – Comprehensive Economic and Trade Agreement "
Ce qui n'est pas plus compréhensible. Si cela avait été dit en breton ou en catalan, on aurait entendu des exclamations dans les travées : "parlez français, c'est la seule langue de la République !!"
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