Fin de l'exploitation des hydrocarbures à l'horizon 2040, fin de la vente de véhicules utilisant des carburants fossiles à l'horizon 2040 également : ces avancées ont été défendues lors de l'examen du projet de loi sur les mobilités par mes collègues Jean-Luc Fugit et Jean-Marc Zulesi, que je vois ici. Ces objectifs à long terme traduisent une vision.
Dans ce projet de loi, nous inscrivons la neutralité carbone en 2050, une division au minimum par six de nos émissions de gaz à effet de serre par rapport à la référence de 1990, la réduction de 40 % de la consommation d'énergies fossiles en 2030 et la réduction de 20 % de nos consommations énergétiques.
Le présent amendement, auquel Matthieu Orphelin a fait référence, et je l'en remercie, vise à établir des jalons intermédiaires en complément des objectifs à long terme, afin de fixer une courbe progressive, une trajectoire permettant de réduire notre consommation d'énergie finale de manière efficace : un premier objectif de réduction de 7 % en 2023, correspondant à la fin de la première phase de la programmation pluriannuelle de l'énergie de 2018-2023, puis un objectif de 17 % en 2028, à la fin de la deuxième phase de 2023-2028, pour arriver à moins 20 % en 2030.
Il est vraiment essentiel que le Parlement participe à l'élaboration de notre trajectoire vers la neutralité carbone. Notre groupe présentera du reste un amendement no 833 rectifié pour mieux associer encore le Parlement à la rédaction, tous les cinq ans, des objectifs dans le cadre d'une loi programmatique complémentaire à la PPE, laquelle n'est aujourd'hui qu'un décret.