Si je ne m'abuse, on ne peut pas parler du cycle de vie du CO2, mais seulement de celui d'un produit manufacturé.
Je vous invite par ailleurs à lire les rapports de l'OPECST sur les aimants permanents ou les terres rares. Ce qui me dérange dans vos propos, c'est que vous ciblez les éoliennes alors que les seules parties des éoliennes qui comportent des terres rares sont les génératrices. À l'inverse, la plupart des moteurs comportent des aimants. Je vous invite à comparer la densité énergétique d'un moteur normal et d'un moteur à aimants : vous comprendriez les choix de nos industriels. Nous sommes tous d'accord pour reconnaître qu'ils sont issus d'éléments extraits dans d'autres pays, mais nous sommes dans un contexte mondial où chacun doit lutter contre le réchauffement climatique. Puisque nous n'avons pas de terres rares, recyclons. Dans un rapport de 500 pages résultant d'une mission de six mois dont j'ai été co-rapporteure, l'OPECST évoque le recyclage des aimants, mais aussi des batteries, qui sera la ressource de demain pour les pays dépourvus de ces matières précieuses. Ce recyclage permettra également de diminuer l'impact carbone de nos industries.
En se contentant de cibler un seul mode de production, votre amendement fait fi de la réalité industrielle.