Quant au risque, c'est vrai, c'est le mot juste : ce n'est pas « danger ». « Risque », cela veut dire quelque chose. Depuis que je suis né, le monde a déjà connu trois catastrophes nucléaires, une sur le continent américain, une à l'est de l'Europe et une sur le continent asiatique. Qui peut croire qu'une autre catastrophe ne surviendra pas dans les cinquante prochaines années ? Qui peut affirmer aujourd'hui que nous ne prenons pas un risque colossal ?
Cher M. Colas-Roy, vous évoquez un risque de black-out. Je comprends votre crainte, mais qu'est-ce que ce risque par rapport au risque nucléaire ? Le risque de black-out n'est pas neutre. Il peut être à l'origine de difficultés, voire de drames, mais ils seront limités dans le temps, pour quelques jours. Allez à Fukushima, allez à Tchernobyl et demandez depuis combien de temps ça dure !
Nous proposons une trajectoire équilibrée qui conservera à la France son premier rang pour la part du nucléaire dans la production.