… mais je souhaite aux jeunes d'y siéger encore ! – nous n'ayons toujours pas de marge de manoeuvre en matière de production électrique. Cela signifie que, si nous n'adoptons pas les dispositions prévues par les amendements pour 2035, ceux qui seront aux responsabilités en 2030 prolongeront la place du nucléaire dans notre production électrique jusqu'en 2050.
Nous nous plaçons sous la coupe d'un mode de production d'énergie électrique complètement rigide, qui empêche d'être agile et de saisir les opportunités qui se présentent. Pire : il verrouille la réflexion sur la politique énergétique de la France dans l'alternative entre l'électricité et les autres sources d'énergie, telles que le gaz et la chaleur issue de la biomasse, dont je rappelle qu'ils sont stockables.