La réponse ne m'étonne pas beaucoup. Il est certain que nous faisons face à des incertitudes. C'est ce qui rend nécessaire une volonté politique claire pour sortir des énergies carbonées – je pense que chacun en est absolument convaincu – mais aussi de l'énergie nucléaire, qui se caractérise par une incertitude tout aussi forte, comme le démontrent les événements récents.
Par ailleurs, j'alerte depuis des mois sur la situation des sous-traitants du secteur nucléaire. Le rapport de Barbara Pompili, au nom de la commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, alerte aussi sur leurs conditions de travail, qui constituent non seulement un danger pour eux mais aussi un risque pour la sûreté et la sécurité. Un niveau d'énergies renouvelables de 100 % est la seule manière d'être résilient vis-à-vis du changement climatique ; les centrales nucléaires, pour leur part, ne le sont pas.
De surcroît, le nucléaire n'est pas une énergie propre, comme on la présente souvent, mais au contraire une énergie sale…