J'évoquais tout à l'heure la différence entre les unités de production installées et la lutte que nous avons entreprise contre les émissions, c'est-à-dire contre de la production. Cela n'a rien à voir avec ce qu'on appelait, voilà une trentaine ou une quarantaine d'années, lorsque j'étais encore dans ce secteur d'activité, la réserve chaude et la réserve froide.
Si j'ai bien compris ce qui a été dit – et il me semble que je sais de quoi on parle – , il ne s'agit même pas de pointe, mais de sécurité. La seule énergie renouvelable qui permette de réagir est l'hydraulique. Le reste ne le permet pas. Or il faut parfois pouvoir réagir, et il est moins dommageable, y compris en termes d'émissions, de pouvoir démarrer une centrale à charbon à titre de secours pour alimenter un hôpital dans une situation d'accident que de faire tourner un millier de camions ou de vouloir faire des choses qu'on ne sait pas faire. Il faut donc faire la différence entre une utilisation systématique de 700 heures et les besoins de la sécurité. La sécurité et la pointe sont deux choses différentes.