Quand j'entends Mme Panot, j'ai envie de pleurer. Je suis député de la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône – certainement la plus belle de France – , qui accueille la centrale thermique au charbon de Provence, où 300 à 1 000 personnes sont directement concernées par la fermeture, auxquelles on dit qu'après le 1er janvier 2022, il n'y a pas d'avenir. Comme l'a déjà dit M. le ministre d'État, et je l'en remercie, il y a en France trois autres centrales dans cette situation, ce qui représente des centaines de personnes.
Ne nous mentons pas, nous savons pertinemment, dans cet hémicycle, que la fermeture est avant tout un symbole. La précipitation ne se justifie pas, mais il faut poser en temps voulu un acte politique et prendre les moyens nécessaires pour accompagner les territoires et, surtout, les centaines de personnes auxquelles on demande un sacrifice pour l'intérêt de la nation et même, au-delà, pour l'intérêt de l'humanité.
Finissez-en donc avec la facilité du « yakafokon », comme si on pouvait fermer les centrales à charbon en deux coups de cuiller à pot !