Nous avons précisé, en commission, les mesures d'accompagnement dont bénéficieraient les salariés des centrales à charbon concernées par la fermeture au 1er janvier 2022. Cet amendement entend encadrer davantage le contenu de l'habilitation à légiférer par ordonnance afin de donner des garanties de visibilité aux salariés concernés. Donner confiance en l'avenir, c'est donner de la visibilité. C'est l'objet de cet amendement qui précise que les salariés seront reclassés en priorité au sein d'une entreprise leur permettant de conserver le statut particulier des industries électriques et gazières ou, à défaut, autant que possible sur un emploi à durée indéterminée.
L'accompagnement de ces hommes et de ces femmes qui vont être sacrifiés dans quelques mois doit être notre priorité absolue. J'entends la volonté du Gouvernement, mais je pense que sa traduction législative serait un message fort à l'adresse de ces personnes et un moindre mal dans un avenir qui s'annonce très difficile pour eux.