Je suis d'accord avec le ministre d'État pour dire que des avancées ont été obtenues en commission sur la question de la rénovation énergétique. Il est vrai que cela ne figurait pas dans le projet initial, et que nous avons, les uns et les autres, souhaité faire avancer les choses dans ce domaine. Je ne vais pas dresser la liste des mesures qui ont été prises, le ministre d'État l'ayant fait avant moi, mais il est vrai que ce projet de loi a permis des avancées en matière de rénovation énergétique.
J'expliquerai tout à l'heure, à l'occasion de la présentation de l'amendement du Gouvernement, pourquoi cette proposition, que je qualifierai de compromis, ne me paraît pas régler tous les problèmes. Surtout, je crains que le rythme ne soit pas assez soutenu au cours des premières années – mais j'y reviendrai ultérieurement.
Je voudrais poser une question sur un point très important. Vous avez, monsieur le ministre d'État, confirmé que le crédit d'impôt pour la transition écologique serait transformé en prime pour les ménages modestes dès le début de l'année prochaine. Il s'agit là encore d'une avancée, qui concrétise un engagement qui avait été pris. Cette mesure permettra à ceux qui ont le moins de moyens d'engager plus facilement des travaux ; en outre, la coordination avec les autres aides sera meilleure. Toutefois, certains bruits courent, selon lesquels cette transformation serait l'occasion de réfléchir à une baisse globale de l'enveloppe budgétaire attribuée à ces dispositifs. Pourriez-vous, monsieur le ministre d'État, même si les arbitrages n'ont pas été encore donnés, nous rassurer sur ce point ?