Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du vendredi 28 juin 2019 à 15h00
Énergie et climat — Après l'article 7 ter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Je regrette que cette réglementation nous empêche d'aller de l'avant et de travailler, comme nous le souhaiterions, en étroite collaboration avec nombre d'acteurs du « rétrofit », pour reprendre le terme consacré qu'a employé M. le ministre d'État. La France accuse un retard considérable en la matière. C'est la croix et la bannière – j'emploie un euphémisme – pour parvenir à transformer un véhicule à moteur thermique en un véhicule à moteur électrique. Nous nous heurtons à des difficultés majeures, qui ont des conséquences extrêmement dommageables sur la lutte contre la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur l'industrie, les petits entrepreneurs, qui pourraient y participer. Très souvent, ces voitures, qui pourraient être transformées, sont détruites et remplacées par des voitures neuves, avec toutes les conséquences que peut avoir la fabrication d'un véhicule en termes de consommation de matière, d'eau et d'énergie, et donc d'émission de gaz à effet de serre. J'entends bien que cette mesure relève du champ réglementaire, mais il va falloir accélérer car, partout ailleurs, des dispositifs sont en place. Notre réglementation met deux boulets aux pieds de ceux qui veulent, dans l'intérêt de tous, aller de l'avant. Je retire l'amendement.

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