Nous nous attendions à ce que l'article portant sur l'ARENH suscite quelques débats. Mais il ne faut pas perdre de vue le consommateur, qu'il consomme des tomates ou de l'électricité.
Filons donc la métaphore de la production de tomates ! À celles et ceux qui regarderaient notre échange ou en liraient le compte rendu, je tiens à dire que la situation est assez simple : sans concurrence, il n'y aurait qu'un seul producteur de tomates, non seulement dans le Vaucluse, monsieur Aubert, mais dans tout le pays ; les Français voulant en acheter – cela tombe bien, car c'est la saison et ce fruit agréable possède de nombreuses qualités – trouveraient un peu étrange de ne pas pouvoir choisir le producteur. Il se pourrait, en outre, que cet acteur unique décide de ne produire qu'une tomate calibrée, d'une seule espèce et d'un seul type ; le consommateur n'aurait ainsi pas de choix, alors qu'il existe mille variétés de tomates, des rouges, des vertes et bien d'autres aux qualités gustatives différentes.