Il y aura alors une totale liberté pour les producteurs et les distributeurs d'électricité. Tout cela se vendra sur un marché, et l'on verra si l'électricité nucléaire est plus compétitive que l'électricité renouvelable. EDF, opérateur historique, se sera lui-même diversifié ; il accède déjà au marché européen pour acheter, mais aussi pour vendre. Tel est son intérêt. Car le marché européen de l'électricité bénéficie à la France, donc à l'économie française et aux Français, même si Mme Panot ne voudra jamais l'entendre.
M Aubert et Mme Panot jouent la divergence en apparence mais, en réalité, ils défendent le même modèle, celui de l'opérateur unique, sans possibilité de diversifier l'offre. Pourtant, ni l'un, ni l'autre n'ont rappelé qu'avant 2015, un autre mode de calcul était en vigueur, basé sur les coûts de production d'EDF. Or, selon mes services – mais vous pourrez également vérifier ce chiffre auprès de la Commission de régulation de l'énergie – , si on avait continué à l'appliquer cette année, l'augmentation aurait été supérieure de 2 %.