Il s'agit d'une forme de subvention du privé par le public. Or on ne peut pas d'un côté passer son temps à expliquer que les entreprises publiques sont mal gérées et, de l'autre, adopter des amendements qui fragilisent de facto cette gestion.
J'ajoute, monsieur le ministre, que votre explication sur les tomates comportait un point inexact : la superficie des terrains sur lesquelles on les cultive n'est pas limitée. En d'autres termes, personne n'est obligé de construire des éoliennes sur l'emprise d'une centrale nucléaire. On peut le faire en tout point territoire national et développer ainsi ce mode de production comme n'importe quel concurrent.