Une transformation radicale des conditions de financement de la création française est en cours, à laquelle les acteurs doivent s'adapter. Nous entendrons demain les auteurs du rapport sur le financement privé de la production et de la distribution cinématographiques et audiovisuelles. Ils proposent d'évaluer précisément les effets de la croissance continue du nombre de films et d'envisager la possibilité de ne plus exiger de sortie en salle pour définir une oeuvre de cinéma. Cette évaluation doit être présentée à l'ensemble des financeurs de la production dans le cadre d'une conférence annuelle des financeurs de la production audiovisuelle et cinématographique à laquelle participeraient le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), le CSA, la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), les contributeurs du compte de soutien et tous les diffuseurs contribuant au financement des oeuvres, ainsi que les organisations professionnelles de la production et de la distribution et les principaux organismes financiers du secteur. Seriez-vous sensible à cette proposition ?