C'est une fierté pour le CSA de mener le combat en faveur de la médiatisation du sport féminin. Le jour même de ma prise de fonctions, j'ai eu le plaisir de faire une conférence de presse avec la ministre des Sports et la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes sur notre opération « Sport au féminin toujours », qui a connu un très grand succès cette année. Effectivement, le taux d'audience de TF1 pour la Coupe du monde féminine de football montre que ce mouvement est bien lancé.
Pour les événements d'importance majeure, nous avons participé à l'enquête lancée par le Gouvernement. Je pense que l'on se dirige vers l'élargissement de la liste, mais les arbitrages ne sont pas encore rendus ; nous serons saisis du projet de décret.
Je n'ai pas de chiffres à vous donner sur la diffusion de messages publicitaires durant cette période ; si nous disposons d'éléments à ce sujet, nous vous les communiquerons.
Le piratage des programmes sportifs, sujet majeur, est corrélé à l'augmentation des droits sportifs : plus les droits augmentent, plus les compétitions passent sur les chaînes payantes, auxquelles tout le monde n'est pas abonné. La tentation est alors forte de basculer dans le piratage – les chiffres de la HADOPI sont très parlants. Aussi, dans le cadre du projet de loi à venir et des réflexions en cours sur la réorganisation de la régulation et l'éventuelle fusion du CSA et de la HADOPI, il a été décidé de renforcer le dispositif législatif de lutte contre les plateformes de streaming qui permettent le piratage.