Un tabou pèse sur la relation affective, que l'on retrouve aussi dans l'Éducation nationale. Je vous apporterai mon témoignage. Mon petit garçon a été abîmé, petit. Nous avons travaillé avec la police judiciaire des mineurs, qui a été remarquable. Aujourd'hui, il va bien, il va même très bien. J'en ai fait un combat dans les écoles.
Le livret Okapi que vous avez édité avec Bayard est remarquable. Il est sans tabous, plein de délicatesse, je l'ai donné à des enseignants, j'ai transmis les dossiers, j'en ai parlé au directeur et aux infirmières. Il y a là quelque chose qu'il faut casser, j'en ai d'ailleurs parlé à Adrien Taquet. Malaise. Je pense qu'il faut constituer un collectif. Nous savons que la prévention est un élément porteur.