Et cela sans sous-estimer le besoin de l'approche locale, de l'approche globale des enfants. Il ne faut pas confondre les liaisons opérationnelles et les liaisons institutionnelles, il faut maintenir ce que nous nous appelons la chaîne de responsabilité. Encore une fois, il ne s'agit pas d'une nostalgie de jeu d'acteurs. Nous avons besoin d'une approche du réel. Une décision judiciaire d'une ordonnance de placement provisoire nécessite à 16 heures 45 ou à 17 heures de mobiliser du personnel pour aller chercher l'enfant et, si possible, en se dispensant d'un équipage de police parce que la trace mnésique qu'elle engendre restera marquée de manière indélébile chez l'enfant. Il faut donc que le processus soit clair, établi, lisible. Vous évoquiez la question des disparités territoriales, c'est la même chose, il faut de la clarté, de la lisibilité et de la structuration.