Ce sont des travailleurs sociaux dont une grande partie était déjà en poste au sein de l'ASE de Seine-Saint-Denis. Ils n'avaient pas de spécialisation particulière, mais pouvaient avoir une appétence pour exercer leurs missions d'une manière un peu différente. La formation continue permet de travailler sur le droit de la régularisation et les spécificités d'un certain nombre d'ambassades, notamment en ce qui concerne l'accès aux papiers. Par ailleurs, nous réfléchissons à la possibilité de recruter des éducateurs parlant certaines langues pratiquées par les jeunes que l'on accueille – ils viennent de régions qui peuvent être diverses, mais qui sont quand même concentrées dans quelques zones. On réfléchit également à des réseaux spécialisés qui permettraient d'appréhender collectivement certains sujets, notamment en matière d'insertion et d'accès à la formation et aux papiers, en restant dans un accompagnement individuel, jeune par jeune, mais avec, et c'est un enjeu très fort pour nous, des rendez-vous collectifs en préfecture et un traitement un peu plus global des situations, qui sont quand même très comparables.