Cet amendement vise à renforcer l'évaluation de la télésurveillance en prenant en compte ses cinq dimensions : l'accès aux soins, les pratiques et l'organisation des soins, la qualité de la prise en charge des patients, leur satisfaction, et les coûts liés aux recours aux soins.
Cette évaluation médico-économique va consister à mesurer les bénéfices cliniques d'une stratégie de santé ou d'un produit de santé au regard de son coût, en vue d'une plus grande efficience ou d'une allocation optimale des ressources disponibles, selon le jargon en vigueur. Si cette dernière est nécessaire dans un contexte de ressources limitées, elle ne saurait être exclusive, ni constituer l'alpha et l'oméga des décideurs politiques.
Nous souhaitons introduire une dimension sociale, fondamentale si nous ne voulons pas terminer dans une impasse, notamment s'agissant des ruptures dans les financements de certaines prises en charge. L'impact organisationnel n'est pas assez pris en compte dans les évaluations actuelles – quand il n'est pas purement et simplement oublié – notamment s'agissant des évaluations sur la télé-expertise qui, selon le rapport de 2006 de la Haute Autorité de santé (HAS), a vu son périmètre se réduire comme peau de chagrin.
Outre un rapport dans les délais impartis, nous voulons une évaluation complète, tant quantitative que qualitative, c'est-à-dire à la fois médicale, économique et sociale.