J'ai effectivement évoqué la convention de 1966, et des négociations semblent devoir s'ouvrir à la rentrée.
Vous avez raison de dire qu'il faut mieux articuler l'ASE avec la PJJ et l'ARS. En Gironde, par exemple, un système de conventionnement a été établi entre les trois, qui fonctionne plutôt bien.
Vous m'avez demandé qui s'occupe des mineurs non accompagnés. C'est plutôt mon rôle, en lien avec d'autres ministères, notamment ceux de l'intérieur et des affaires étrangères, mais j'ai travaillé aussi avec la ministre du travail sur des questions d'insertion professionnelle. Je n'ai rien contre l'idée de lancer une campagne en faveur du recrutement d'assistants familiaux. En tout cas, il faut que nous ayons une réflexion sur le statut des assistants familiaux, afin de le rendre plus attractif. C'est un métier trop peu connu, et mal connu quand il l'est. Il s'agit d'un métier sublime, mais difficile, et c'est pourquoi il faut accompagner les assistants familiaux. Lorsqu'ils font face à une crise, on pourrait imaginer que des équipes mobiles en pédopsychiatrie puissent intervenir pour les soulager et les conseiller.
S'agissant, enfin, des difficultés que rencontrent les mineurs non accompagnés dans certaines préfectures, je pense qu'une harmonisation des pratiques serait une bonne chose, comme en matière d'évaluation. Je ne veux pas empiéter sur les compétences du ministère de l'intérieur, mais ce que j'ai constaté, c'est que lorsqu'un département signe une convention avec la préfecture, les choses se passent de façon plutôt fluide. C'est peut-être une solution dont il faut envisager la généralisation. Mais je répète que je ne veux pas aller au-delà de mes compétences.