J'ajoute aux arguments avancés, à juste titre, par Mme la rapporteure que l'Assemblée nationale a adopté, en première lecture, un amendement de M. Gérard. Celui-ci a complété l'article 2 par un alinéa aux termes duquel « les travaux de conservation et de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris financés au titre de la souscription nationale mentionnée au premier alinéa visent à préserver l'intérêt historique, artistique et architectural du monument ». Il est ainsi garanti que la restauration de Notre-Dame de Paris respectera ces trois exigences.
Il y a tout un débat à mener ensemble, qui devra permettre à chacun et chacune de faire part sereinement de sa vision de la restauration. Notre-Dame de Paris doit-elle être restaurée exactement comme elle était, sachant que cela ne sera peut-être pas possible, puisque les matériaux seront probablement différents ? Le moment venu, une décision sera prise de manière très transparente. Elle s'appuiera sur l'avis de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture et sur celui des experts qui conseilleront l'établissement public ou travailleront en son sein. Nous prendrons la décision en conscience, le moment venu, à l'issue d'un large débat dans le pays.