Ces amendements ont été déposés à l'initiative de mon collègue Thiériot.
Le projet de loi ne fixe pas les canons selon lesquels la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris sera entreprise. Or le « geste architectural contemporain » envisagé par le Président de la République, ainsi que l'annonce du Premier ministre sur le lancement d'un concours international d'architecture pour « doter Notre-Dame d'une nouvelle flèche adaptée aux techniques et enjeux de notre époque », laissent craindre l'adoption de projets contemporains qui dénatureraient Notre-Dame.
Aussi est-il nécessaire, afin de satisfaire le souhait de 54 % des Français de voir une « restauration à l'identique de la cathédrale », d'inscrire dans la présente loi le principe d'une restauration de la cathédrale respectant les canons de l'architecture gothique et néogothique.