Je ne suis pas tant intervenu, jusqu'à présent.
Ce que je souhaite, c'est que cette restauration soit un grand moment de concorde car 800 ans, ce n'est pas rien ! J'ai pu me rendre compte combien, dans l'esprit des Français – qui ont pourtant des préoccupations dans tous les sens – , Notre-Dame a une image qui les sort un peu de la monotonie des temps. Que l'on croie au Ciel ou que l'on n'y croie pas, chacun a envie de la remettre debout. Il serait bon que nous arrivions à nous entendre à ce sujet. Cela serait un signe d'espoir pour tous, à la mesure de tant de grands moments de l'histoire, durant lesquels la France était pourtant si déchirée. Il serait bon qu'une sorte de bien-être républicain, associé à quelque chose qui frappe nos esprits, nous y aide.
Je souhaite aussi – tel est le but de mon amendement à l'article 3 – m'adresser à ces messieurs qui ont beaucoup d'argent mais ne l'utilisent pas toujours très bien. Les messieurs qui ont de l'argent et l'investissent dans des entreprises, dans des oeuvres d'art et dans de la recherche, je les aime bien, mais ceux qui ne font que de la spéculation, il y en a ras-le-bol, et je ne voudrais pas qu'ils puissent récupérer trop d'argent sur le dos des pauvres gens ! C'est pourquoi j'ai déposé un amendement à ce sujet : qu'ils paient, mais pour de bon, sans publicité ni effets d'annonce ! Nous ne débattons pas tous les jours d'un sujet comme celui-là !